Den franske forfatter Xavier Marmier skrev en biografisk artikel om H.C. Andersen, "Une vie de poète", der blev trykt i Revue de Paris, Oktober 1837. Oplysningerne havde Marmier bl.a. fået ved et personligt møde med HCA i København i 1836. Artiklen blev meget betydningsfuld for Andersens udbredelse og opfattelsen af ham, idet den blev oversat til flere sprog og dannede forbillede for senere skildringer af Andersens liv. Marmier afsluttede artiklen med en oversættelse af digtet "Det døende Barn" til fransk: "L'enfant Mourant". Oversættelsen er gengivet i Poul Høybye: H.C. Andersens franske ven Xavier Marmier, 1950 (Se bibliografi: AaJ 1338).

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L'enfant mourant

Ma mère, je suis las, et le jour va finir:
Sur ton sein bien-aimé laisse-moi m'endormir.
Mais cache-moi tes pleurs, cache-moi tes alarmes:
Tristes sont tes soupirs, brûlantes sont tes larmes.
J'ai froid. Autour de nous regarde: tout est noir;
Mais lorsque je m'endors, c'est un bonheur de voir
L'ange au front rayonnant qui devant moi se lève,
Et les rayons dorés qui passent dans mon rêve.

N'entends-tu pas des chants, des chants harmonieux,
Tels qu'un jour nous devons en écouter aux cieux?
L'ange est à mes côtes; il m'appelle, il m'attire;
Je l'entends qui me parle, et je le vois sourire.
Je vois de tous côtés d'admirables couleurs:
C'est l'ange aux ailes d'or qui me jette des fleurs.
Dans ce monde, ma mère, aurai-je aussi des ailes?
Ou bien faut-il mourir pour les avoir si belles?

Pourquoi me presses-tu tristement dans tes bras?
Pourquoi ces longs soupirs que je ne comprends pas?
Pourquoi ces pleurs ardents sur ta joue enflammée?
Oh! tu seras toujours ma mère bien-aimée.
Mais, je t'en prie encor, ne pleurs pas ainsi.
Si je te vois souffrir, hélas! je souffre aussi.
J'ai mal, et la douleur assoupit ma paupière.
Adieu. L'ange m'embrasse. Adieu, ma pauvre mère.