Paris 18 mars 1863
Monsieur,
Je prend(!) avec regret la liberté de vous dire, que je ne puis pas être satisfait de la dernière traduction de mes contes, des phrases entières y ont été introduites et on y a donne placé a plusieurs contes, que je n'ai pas ecrit, et qui circulent ici sous mon nom, savoir:
Le sage
Le Roi des Tireurs
Saint Nepomucene
Le moulin de Djable
Le mareehal ferrant
Le Saint, le paysan et le foie d' Agneau.
Ceux-ci devront être mis de cêté dans une nouvelle édition, j'espère, Monsieur, que vous vous conformerez à ce désir!
Sur l'obligeante demande, que vous m'avez faite pendant notre court entretient(!), j'ai l'honneur de vous indiquer deux de mes romans, qui je crois plairont s'ils sont bien traduit savoir
l) "Rien qu'un musicien (Kun en Spillemand)
2) Les deux baronnes (De to Baronesser)
Je prends en outre la liberté d' appeler votre attention sur mes tableaux de voyages
l. En Suède (I Sverrig)
2. Le Bazar d'un poët (En Digters Bazar).
Ce dernier est mon voyage en Italie, en Grèce et en Orient.
Je vous prie, Monsieur d'agreer l'assurance de mes sentiments distingués!
H. C. Andersen.